Je suis une victime - Soutien psychosocial

Description de l’aide qui peut être donnée

Peu importe la forme d’agression sexuelle vécue, récente ou antérieure, vous avez droit à de l’aide professionnelle. Les intervenantes de Viol-Secours possèdent les qualifications requises pour travailler en agression sexuelle. L’aide que ces dernières peuvent vous offrir se décline de différentes façons :

  • Intervention téléphonique pour obtenir de l’aide;
  • Rencontres individuelles avec une intervenante afin de travailler les conséquences liées à l’agression sexuelle récente ou passée;
  • Rencontres de groupe avec d’autres victimes afin d’échanger avec d’autres femmes sur les conséquences vécues;
  • Soutien aux proches afin d’outiller les parents, conjoint(e), ami(e) d’une victime d’agression sexuelle;
  • Accompagnement et intervention psychosociale dans le cadre des démarches médicolégales et judiciaires afin de vous soutenir;
  • Référence afin de vous diriger vers d’autres ressources spécialisées selon vos besoins.

Ces services sont gratuits et confidentiels.

Encore aujourd’hui, la violence sexuelle est un sujet mal-aimé, voir un tabou dans notre société. Malgré le fait que les médias en parlent, que des procès aient lieu, que des ateliers de sensibilisation/prévention soient donnés aux jeunes, que des colloques internationaux se penchent sur la question et que cette problématique soit étudiée par les chercheurs sous toutes ses coutures, il n’en reste pas moins que les victimes ont souvent le sentiment d’être seules dans leur souffrance. Plusieurs victimes nous témoignent de leur isolement, du rejet de leurs proches, du jugement des autres et du sentiment d’être «folle». Comment pouvons-nous les aider à se sentir moins seules? Quels mots utiliser pour apaiser leur mal-être? Comment agir pour atténuer les conséquences vécues?

Selon la vision et l’expertise de notre organisme, l’intervention de groupe permet de répondre, totalement ou en partie, à ces questions. Par l’intermédiaire du groupe, les victimes réalisent qu’elles ne sont pas seules à avoir vécu de la violence sexuelle.